De retour sur terre après un séjour inoubliable aux Galápagos, je clôture mon séjour en Equateur par un séjour dans un cadre tout à fait différent mais non moins agréable! Direction Puyo et la jungle amazonienne!!

A la recherche d’une expérience dans la jungle un peu moins touristique que celles que proposent les agences, je tombe sur ce projet d’écotourisme en allant passer 3 nuits chez une famille native, en les contactant directement, et donc sans passer par aucun intermédiaire.

J’appelle Bosco par téléphone et nous convenons d’une date et heure d’arrivée, et me voilà chez eux!

 

Une fois arrivé à Puyo (5h de bus depuis Quito), j’ai le plaisir de découvrir que je suis accueilli non pas par une personne mais par 6 !
Denise, la femme de Bosco, me récupère en compagnie de ses enfants Alina, Kahedj, Ariel, Nazareth et sa petite fille Abigail.

Nous faisons les courses puis prenons le bus pour arriver 50 minutes plus tard au village.

Nous faisons la connaissance du mari, Bosco et de son père Carlos, initiateur du projet depuis des années.

Carlos vient d’une communauté Shwar, mais s’est installé depuis des décennies au milieu de 36 communautés Quichua.

Arrivés au village, nous devons traverser le pont pour atteindre les cabanes, avec un système assez original ! 😊

La nacelle est effectivement le moyen de transport des hommes et des marchandises d’un côté de la rivière à l’autre.

Je fais la connaissance d’un couple d’Espagnols également fraîchement débarqués.

À peine nous posons nos backpacks dans la chambre qu’une partie de football s’improvise avec Ricardo, Nazareth et Ariel le temps que Denise et ses filles préparent le dîner.

La nuit tombée, nous dégustons notre riz au poulet avec tomate et avocat, et il est l’heure pour la famille de Bosco d’aller se reposer.

Il n’est que 19h45, un petit peu tôt pour les espagnols et moi. Je profite de la soirée pour écrire ces quelques lignes, et sortir mon jeu de cartes et leur apprend à jouer à la Rami.

22h30, c’est l’heure d’aller se coucher, la journée sera longue demain, il faudra être en forme pour marcher dans la jungle pendant des heures!

 

Les deux jours qui ont suivi, nous avons beaucoup marché dans la jungle, passant de la forêt primaire à la forêt secondaire. Ça a été l’occasion de découvrir plusieurs types de plantes médicinales ou toxiques, de chercher quelques animaux.

Sang de dragon: Amer, désinfectant, et également utilisé pour le traitement des ulcères. J’en profite pour m’en appliquer sur les lésions que j’ai sur les mains.

 

Côté animaux, je dois dire qu’on a été plutôt bien servi!

Sur notre chemin nous croisaient des fois des balançoires, avec une vue imprenable sur la jungle et sur la rivière Pastaza!

 

Enfin, le dernier jour, nous sommes partis pêcher des poissons à la main! Bosco avait récupéré des plantes de la famille des barbasco, toxiques pour les poissons, qu’il positionne dans des rochers dans la rivière. La barbasco drogue les poissons qui deviennent du coup beaucoup plus lents, Bosco les attrape, les tue, et les pose dans un sac en vue de les griller par la suite.

 

Nous n’avons malheureusement pas pu profiter du festin, car c’était déjà pour nous l’heure de rentrer sous une pluie diluvienne.

 

Ces 3 jours auront défilé à une vitesse incroyable. Cette expérience au cœur d’une famille Quichua aura été très différente mais complémentaire à l’exploration de la jungle bolivienne à Rurrenabaque, à faire et à refaire sans modération!

Pura Vida!

 

 

Côté astuces

Le séjour dure 3 nuits, et coûte 35$/nuit.

Pour en savoir plus sur la famille de Bosco, il est possible de consulter leur site internet (créé par 2 visiteurs belges) www.ecoiwia.com.

Il y a une rubrique contact par mail sur le site, mais la famille la consulte peu, étant donné qu’il n’y a pas internet dans le village. Il faut donc appeler directement Bosco au 09.69.38.18.69 (indicatif +593)

 

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